"Quand nos jambes s'emmêlent,

la mer disparaît"

« On part à la plage.... prépare une serviette pour deux... pas besoin de culotte, ni de maillot de bain... »

Message de Milo ce matin, une surprise, une bonne surprise! Vite vite, une douche, une jupe courte et un tee-shirt... mon sac Glamour et une serviette....Partir sans culotte sous la jupe, c'est encore nouveau pour moi, mais combien agréable!

Sur la plage naturiste de Berck-sur-mer, tout est sage... La moitié des gens sont habillés... Pour exemple : côte à côte sur des nattes de paille, deux très jolies filles, l'une en bikini, l'autre nue... Mais Milo et moi nous nous sommes déshabillés tous les deux! Très vite! Heureux de retrouver notre tenue préférée! Et nous sommes baignés, dans une eau exceptionnellement bonne.

En haut des dunes, quelques têtes émergent... C'est là nous avait-t-on dit que l'on peut coquiner, plutôt que sur la plage... sage....

Milo et moi y sommes donc montés....

Nous y avons trouvé un petit creux de dune accueillant, tout entouré d'oyats, vue sur la mer bleue! Illustration: voir la photo « Milo dans les dunes de Berck »... Nous avons donc pris quelques photos et installé nos serviettes.

Lorsque nous sommes allongés nus l'un près de l'autre, je peux difficilement me retenir de caresser et d'embrasser Milo. Lorsque sa peau douce et dorée a le goût du soleil et de la mer, je ne résiste pas! Et je n'ai pas résisté non plus à m'allonger de tout mon long sur lui. Là, je suis bien! Je ne peux pas être mieux! A quelques pas, un homme accroupi nous regardait. Comme sur la plage des Bonobos, ai-je pensé. Milo me caressait le dos, les épaules, embrassait ma bouche, et mon ventre s'éveillait doucement. Lorsque j'ai basculé sur le dos, sur ma serviette , j'ai aperçu deux hommes, trois peut-être, à deux ou trois mètres de nos pieds. Mais mon sexe désirait déjà la main de Milo, et j'ai fermé les yeux. J'étais bien, à l'abri dans les bras de Milo. Comme au Cap, le vent, le soleil, se sont mêlés à ses doigts habiles pour me mener doucement au plaisir.

Lorsque j'ai rouvert les yeux, ils étaient plus de dix au bout de nos serviettes! Les mateurs des dunes nous cachaient la mer...

Il faut bien le dire, ils étaient si près de nous, leurs regards si exclusivement concentrés sur nos gestes, leurs mains peut-être prêtes à toucher, que nous avons tous les deux ressenti un léger malaise. Ce qui ne nous était jamais arrivé au Cap Nat, où nous n'attirions jamais qu'une attention... partagée tant les voyeurs (dont nous faisions aussi partie!!!) avaient à voir. C'est peut-être plus difficile, au fond, de se donner à voir... en exclusivité! Mais c'était aussi une aventure nouvelle, et cette journée, je veux bien la revivre demain!

Tania, l'élément féminin de Demondamour