Mercredi 5 septembre 3 05 /09 /Sep 20:40

  

Lorsqu’ il est entré, j’étais face au miroir. J’aurais du protester, sortir en courant, crier peut-être, mais je n’en ai rien fait. Il m’a semblé le reconnaître, c’est lui qui dans l’allée avait ramassé la pile de tee-shirts que j’avais renversée. Il l’avait replacée sans un mot, en me regardant d’un air amusé. Je m’étais demandé si nous nous connaissions, sans trop chercher. J’étais trop occupée à trouver une tenue pour la soirée.

 

   Lorsqu’ il est entré, je l’ai regardé dans le miroir, et un long frisson dans le bas du ventre m’ a incitée à ne pas bouger. J’ai réalisé que je l’avais en fait croisé plusieurs fois dans les rayons. Chaque fois il souriait, d’un sourire vaguement moqueur, qui m’aurait sûrement agacée si je n’avais pas été pressée.

 

   Lorsqu’ il est entré, je ne portais qu’un tee-shirt, et ma culotte. Sans doute a-t-il compris que je ne crierais pas. Il m’a poussée dans le dos, d’une seule main, jusqu’à me plaquer contre le miroir. De l’autre main, il a malmené ma culotte et s’est mis à me caresser les fesses. Je ne disais rien, j’essayais de voir dans le miroir si le rideau de la cabine était bien fermé, et me retenais de ne pas écarter les jambes trop vite! Le désir montait déjà.

 

   Il est venu se coller contre moi. Le rideau ne l’inquiétait visiblement pas. Ses mains griffaient mes hanches, et je sentais contre mes fesses la barre longue et dure sous le tissu de son jean. J’avais envie qu’il me caresse, qu’il glisse sa main dans ma culotte mais il m’a demandé de l’enlever. J’ai du me contorsionner car tout son corps s’appuyait sur le mien. J’’ai lutté pour enlever aussi le tee-shirt. Je voulais sentir le contact du miroir sur mes seins et me voir entièrement nue contre ce corps inconnu.


   Le miroir était froid, son sexe sous le jean plus dur encore. Il le pressait sur une fesse, puis l’autre, et de longues vagues de chaleur me parcouraient le corps à chaque mouvement de son bassin. Je ne pouvais ni le toucher, ni bouger, ni gémir, mais tout mon corps jouissait de son balancement animal et de cette agression ... acceptée. Je m’inquiétais à peine d’être découverte entièrement nue dans cette cabine, à me laisser caresser et bientôt pénétrer Je m’en inquiétais en réalité juste assez pour m’en exciter davantage.


   Une seule chose m’intéressait à ce moment : comment le supplier de glisser sa main entre mes  cuisses quand les occupants des cabines voisines auraient pu tout entendre? J’entendais deux femmes discuter de la coupe d’un pantalon, de la couleur d’un chemisier, un mari approuver sans enthousiasme la tenue choisie par son épouse. Et j’avais douloureusement envie de gémir. Je me suis cambrée à m’en faire mal aux reins en espérant l’inciter à caresser enfin le petit appendice frémissant tout en bas de mon ventre, à contenter de ses doigts la fente ouverte et inondée. Mais il n’en fit rien, et je n’avais pas mon mot à dire!

 

   Puis il a ouvert son pantalon. Je crois qu’il ne portait rien dessous car son sexe est venu sans obstacle se frotter de nouveau contre moi. Il était tendu, brûlant, aussi dur que du bois. J’étais si excitée que je croyais sentir mon clitoris se tendre vers l’avant pour chercher le contact du miroir. Le désir m’affolait si fort que je crus plusieurs fois m’évanouir.

Il dut le sentir, et enfin sa main se glissa entre le miroir et mon ventre pour se poser fermement entre mes cuisses. De l’autre main il souleva sans ménagement ma jambe droite, jusqu’à me poser le pied sur le petit banc de la cabine. Mon sexe ouvert ne pouvait lui opposer aucune résistance de toute façon. Je n’entendais plus rien, ni voisins, ni voisines, ni musique dans la magasin.

 

   Il me pénétra brutalement. Je ne sais pas comment j’ai pu me retenir de crier, ni à ce moment précis, ni dans les minutes qui suivirent. Le va-et-vient ne s’arrêtait pas. A  chaque mouvement de son bassin, son sexe quittait le mien, pour y revenir plus profondément et plus violemment. Mon ventre jouissait de chaque coup donné par ce sexe puissant. Je remuais autant que possible pour me frotter sur sa main et contenter aussi le bouton quémandeur de plaisir. La boucle de sa ceinture battait contre mes cuisses, trop froide, un peu blessante, mais elle n’entamait pas l’excitation. Ni la sienne, car il semblait ne jamais vouloir s’arrêter, ni la mienne.


   Ses derniers mouvements furent moins amples, plus profonds, et je libérai le plaisir, me mordant le poignet pour ne pas crier. Lui ne soupira même pas.


   Nous restâmes quelques secondes sans bouger. Puis il s’écarta et accompagna mon mouvement vers le banc. Assise tremblante et épuisée, je le regardai refermer son jean. Il quitta la cabine avec un clin d’œil, content de lui apparemment.


    Et je pus commencer à essayer les vêtements que j’avais apportés.

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Tania, l'élément féminin de Demondamour

Par Demondamour - Publié dans : Nos fictions érotiques
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