Souvent, le jeudi soir, Tania s'invite chez Milo, ou Milo espère Tania chez lui. Après leur cours de danse, ils aiment à se retrouver à deux, prendre un whisky, manger une pizza. C'est le moment calme après le rush de la journée de travail, et de l'évocation critique et amusée des pas maintes fois répétés des danses de salon en cours d'apprentissage.
Vers 22h, ce soir de mars, Milo monte à l'étage et redescend en peignoir éponge. Tania va se préparer. Elle a reçu ses instructions le matin. Cette pensée l'a certainement occupée à plusieurs reprises dans la journée. L'attente est promesse de plaisirs. Quelques photophores, et une petite lampe diffusent un doux éclairage. En fond musical, Milo a choisi la soul music de Sade. Kiss of Life est un de ses morceaux favoris. Deux cafés, deux verres de vodka attendent Tania sur la table du salon.
Lorsqu'elle demande la permission de descendre, le sac de Milo est prêt, à peine dissimulé derrière le large fauteuil de cuir. Elle arrive. Les hauts talons des bottes claquent doucement sur les marches de l'escalier. Milo les avaient exigées. Elle est prudente, assure ses effets. Les consignes sont respectées. Milo apprécie la tenue sexy. Noire, vinyl, bas évidemment...Grande résille qui lui va si bien.., Elle adore, lui aussi. Ils ne parlent pas. Milo prend la main de Tania et l'assoit dans le canapé. Il lui sert le café. Elle attend. Elle a promis d'être sage ce soir. Elle est punie et n'a pas le choix. Elle sait ce qui se doit se passer et l'espère...Lui aussi sait.
Milo reste debout, se plante devant elle puis commence à onduler au rythme de la musique. Tania aime ça. Ils se regardent dans les yeux. La danse de l'homme l'excite. Peu à peu, Milo la frôle, monte sur les coussins, passe derrière elle, la caresse de ses cuisses. Il quitte son peignoir. Son string noir vient alors caresser la nuque de cette femme qui cherche déjà le contact de son corps. Milo lui caresse les cheveux, lentement, suivant le rythme langoureux et suave de Sade.
Milo accorde une gorgée de vodka à Tania.
Tania suit Milo du regard lorsqu'il revient avec la longue cravache sortie du sac. Là commence la sculpture du corps. Délicatement, le bout de la cravache suit les courbes de Tania, descend le long des jambes, remonte le long des bras effleure son visage. Parfois les yeux se ferment, la bouche s'entrouvre, et le corps se tend imperceptiblement. Milo danse maintenant avec la cravache. Elle lui roule sur les épaules, passe entre ses cuisses, caresse son string au passage. Le désir s'éveille déjà chez Tania. Il aime danser pour elle. Elle est punie et donc ne le touchera pas. Pas tout de suite. Il lui imposera le moment, ou pas d'ailleurs.
La cravache incite Tania à se lever et la guide vers la salle à manger puis vers l'escalier. Milo lui demande de passer ses bras entre les montants de la rampe.
Elle s'exécute et attend. Milo puise dans son sac une paire de menottes et l'attache à l'escalier. Un bandeau de soie lui masque la vue. Déjà, elle bouge, l'excitation s'empare d'elle peu à peu, sa tête se renverse en arrière, elle se cambre au rythme de la musique et de ses envies enfouies qui remontent du plus profond d'elle même. Fantasme...C'est la première fois. Elle le voulait, l'avait demandé. L'escalier...
Au premier de coup de cravache sur les fesses, elle se tord, agitée mais attachée, impuissante. Echapper aux coups de cravache qui commencent à tomber sur les fesses, les cuisses, le dos, devient difficile dans ces conditions. Milo monte deux marches, libère son sexe tendu et l'enfonce dans la bouche de Tania entre deux montants de la rampe. C'est très excitant! Elle gémit mais accepte docilement, le rythme de la musique s'impose à cette fellation quelque peu acrobatique mais délicieuse...Punie, elle se plie à son jeu. Pour la remercier, Milo lui accorde une gorgée de vodka puis reprend la cravache.
Tania se tord maintenant, offre ses fesses, écarte les jambes, cherche le contact et pousse de petits cris à chaque claquement. Quelques très légères rougeurs apparaissent, et incitent Milo à retenir ses coups, puis à poser l'engin de douce torture. Il lui caresse le cul avec tendresse, mais la fesse aussi subitement. Elle aime. Elle ne doit pas oublier qu'elle est punie. D'ailleurs, Milo écarte son string et la pénètre d'abord avec deux doigts avant de fourrer son sexe brutalement dans cette chatte chaude et trempée d'envie, et chaque coup de reins lui arrache un gémissement. Milo ne la fera pas jouir cette fois.
Il la redresse, l'embrasse, et lui accorde une gorgée de vodka en portant le verre délicatement à sa bouche. Tania s'appuie sur la rampe, se reprend, respire...Milo lui enlève le bandeau des yeux. Il ouvre les menottes et reprend la cravache. Milo la dirige alors vers la grande table de ferme. Quelques coups bien ciblés lui intiment l'ordre de poser son sexe sur le coin épais et massif du meuble. Enfin la table....Fantasme encore...
Milo s'assoit sur une chaise et lui ordonne de se frotter le sexe sur la table. La cravache la caresse et l'encourage.
Commence alors une danse éblouissante d'érotisme...Le string noir va et vient sur l'angle doux et arrondi de la table, suivant la musique et la montée du désir. Quelques petits coups de cravache, quelques caresses font monter l'excitation des deux amants.Il lui enlève son string. le contact avec le bois ciré est direct à présent.Milo se caresse et profite de ce moment excessivement sexy. Son membre grossit encore. Tania se met à jouir très fort, sans retenue. Son orgasme est intense et long. Son buste s'effondre sur la table.
Milo se lève alors, et s'introduit en elle, impatient. Il va et vient, très doucement d'abord, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort, encouragé par les gémissements de plaisir de sa Tania si soumise et si heureuse. Ils se rejoignent dans un nouvel orgasme violent. Milo gémit à son tour. Tania crie.
Sade chante toujours...et les apaise. Milo acccorde une gorgée de vodka à Tania.
Amoureux, reconnaissants, ils se sourient et se dirigent vers la canapé. Tania se recroqueville, enserre ses genoux, et savoure l'instant...Sade chante toujours.
Milo, avril 2014
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